
À trois jours de la Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, le groupe de travail sur les “familles vulnérables” rend les conclusions d’un rapport alarmant.
Deux millions six cent soixante-cinq mille. C’est le nombre d’enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté en France. Dans la patrie des droits de l’Homme [sic], un pauvre sur trois est un enfant, qui se voit privé de ses droits fondamentaux — santé, éducation, logement. Ce chiffre est issu du rapport présenté vendredi par le groupe de travail “familles vulnérables, enfance et réussite éducative”, l’une des équipes chargées par le gouvernement de trouver des solutions concrètes [sic] face à une précarité en constante progression.
Autant le dire, il y a du pain sur la planche. Et beaucoup de fonds à débloquer pour y parvenir. Le groupe de travail, co-présidé par Pierre-Yves Madignier, Président du mouvement ATD Quart Monde France, et Dominique Versini, ancienne Défenseure des enfants, a mis plusieurs propositions en exergue pour endiguer la pauvreté chez les jeunes. Par exemple, (…). Coût annuel de l’opération : près d’un milliard d’euros. (…) Bref, les idées ne manquent pas. Les moyens, si. (...)