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Les services d’immigration américains ont l’intention d’expulser Kilmar Ábrego García vers l’Ouganda.
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Article mis en ligne le 27 août 2025

Les services d’immigration américains ont fait part de leur intention d’expulser Kilmar Ábrego García vers l’Ouganda, après qu’il eut décliné une offre d’expulsion vers le Costa Rica en échange de son maintien en prison et de son plaidoyer de culpabilité à des accusations de trafic d’êtres humains, selon un document judiciaire datant de samedi.

L’offre du Costa Rica a été faite jeudi en fin de journée, alors qu’il était clair que le ressortissant salvadorien serait probablement libéré d’une prison du Tennessee le lendemain.

Ábrego a refusé de prolonger son séjour en prison et a été libéré vendredi pour attendre son procès dans le Maryland avec sa famille. Plus tard dans la journée, le ministère de la sécurité intérieure (DHS) a informé ses avocats qu’il serait expulsé vers l’Ouganda et devrait se présenter aux services de l’immigration lundi.

Selon des documents officiels publiés en ligne, le DHS a informé les avocats de M. Ábrego vendredi après-midi que "le DHS pourrait expulser votre client [...] vers l’Ouganda au plus tôt dans les 72 heures à compter de maintenant (hors week-ends)".

Les services de l’immigration et des douanes ont également demandé à M. Ábrego de se présenter à leur bureau de Baltimore lundi, selon des documents publiés en ligne.

Ábrego est entré aux États-Unis sans autorisation vers 2011, alors qu’il était adolescent, après avoir fui la violence des gangs. Il a ensuite bénéficié d’une ordonnance fédérale de protection contre l’expulsion vers le Salvador.

Le trentenaire a été initialement expulsé par les services fédéraux de l’immigration en mars. Bien que l’administration Trump ait admis que l’expulsion d’Ábrego était une "erreur administrative", les fonctionnaires l’ont accusé à plusieurs reprises d’être affilié au gang MS-13, ce que Ábrego et sa famille nient avec véhémence.

Selon les documents judiciaires déposés par ses avocats en juillet, M. Ábrego a été torturé physiquement et psychologiquement au cours de sa détention au centre de confinement pour le terrorisme (Cecot) du Salvador.

À la suite de l’expulsion injustifiée d’Ábrego, l’administration Trump a subi de nombreuses pressions pour le renvoyer aux États-Unis, notamment en raison d’une ordonnance de la Cour suprême qui demandait aux fonctionnaires fédéraux de "faciliter" son retour.

En juin, l’administration Trump a renvoyé Ábrego du Salvador, mais pour l’accuser de crimes liés au trafic d’êtres humains, ce que ses avocats ont rejeté en le qualifiant de "grotesque". Son procès pénal devrait débuter en janvier.

Avant son expulsion, M. Ábrego avait vécu dans le Maryland pendant plus de dix ans, travaillant dans le secteur de la construction tout en étant marié à une Américaine.

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