
La récente séquence des Gilets jaunes a mis à nu une aspiration à la démocratie face aux décisions d’un pouvoir dépourvu d’une quelconque assise populaire. Au-delà de la satisfaction de revendications relatives au pouvoir d’achat, une proposition de référendum d’initiative citoyenne semble émerger. Par ailleurs, en guise de « contre feux », le pouvoir s’est engagé sur une vaste concertation en vue d’éventuels correctifs sur l’actuelle constitution de la Ve république.
Pour autant, peut-on réellement parler de démocratie lorsqu’une fois passées les portes de l’entreprise, le domaine de la production est soumis à des ordres venus d’une hiérarchie ? Peut-on parler de démocratie lorsque les investissements sont soumis aux pouvoirs des banques et des marchés sanctuarisés par un néo-libéralisme autoritaire ? Cette question porte en soi la remise en cause du rôle des propriétaires et des actionnaires. Quelle est la réalité de cette aspiration à la démocratie économique et comment peut-elle s’exprimer aujourd’hui ? Peut-il y a avoir une réelle révolution citoyenne en éludant cette question du champ de la démocratie ? (...)
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