
Il a dénoncé la "dénaturation" du capitalisme alors que, justement, aujourd’hui le capitalisme revient à son fonctionnement de toujours. Les années 1945-1975 (les "30 glorieuses ») n’ont, en effet, été qu’une parenthèse de régulation, entre deux périodes de capitalisme sauvage où règne en maître la "concurrence libre et non faussée".
...Il affirme que le libre-échange, la concurrence ne sont pas « des fins en soi » mais il fait voter à la hussarde par le Parlement, au mépris du résultat du référendum de 2005, le traité de Lisbonne qui impose le libre échange des marchandises, des services, des capitaux aussi bien que la "concurrence libre et non faussée"....
...Il propose de revenir à un capitalisme régulé mais il casse aujourd’hui, en France, tous les instruments de cette régulation : le service public, l’assurance-maladie, l’assurance-chômage, la retraite par répartition, le code du travail, la médecine du travail…