
L’Union nationale des étudiants de France estime que son coût moyen devrait augmenter d’environ 36 euros par mois, soit près de 428 euros pour l’année 2022-2023.
Augmentation des loyers, restauration universitaire plus chère et revalorisation insuffisante des bourses : la précarité étudiante pourrait nettement s’accentuer en cette rentrée. Déjà mis à mal par la crise sanitaire, beaucoup d’étudiants devraient voir leur pouvoir d’achat baisser durant l’année universitaire, en raison de l’inflation. C’est ce que relève l’étude de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), rendue publique, lundi 15 août.
« La quasi-totalité des postes de dépenses » concernée (...)
C’est notamment le cas avec l’alimentation. (...)
Une allocation autonomie demandée
En parallèle, « les politiques publiques des gouvernements Macron envers les étudiants sont bien en deçà des attentes », dénonce cette organisation de gauche, née en 1907. A ce sujet, le gouvernement prévoit notamment de revaloriser les bourses étudiantes de 4 % à la rentrée. Mais cette hausse reste insuffisante, selon le syndicat, car elle demeure inférieure à l’inflation.
Pour l’organisation étudiante, cette enquête révèle la « précarité extrême » des étudiants et met en lumière la nécessité de mettre en place une « protection sociale » pour ces jeunes en formation et en insertion. (...)
Les étudiants ont subi les confinements, Parcoursup et la baisse des APL. Ils subissent aujourd’hui l’inflation et la flambée du prix des loyers et mutuelles. Certains doivent sauter des repas pour s’en sortir. La manière dont notre pays traite sa jeunesse n’est pas digne.
— Mathieu Slama (@MathieuSlama) August 15, 2022