
VOUS AVEZ DIT : INSOUMISSION !
Elles vivent dans les cités de nos villes, elles sont de toutes origines.
Qu’elles soient françaises depuis plusieurs générations ou depuis peu, elles sont inquiètes quant à leur avenir proche.
Pour ces familles populaires, l’avenir immédiat, c’est le chômage et les difficultés pour régler leur loyer.
Beaucoup d’entre elles sont à la limite du surendettement et certaines sont menacées d’expulsion locative.
Le 1er mars pointe son nez et un mois après les huissiers sont à leur porte….
C’est cela la réalité sociale, loin du microcosme électoral et politique.
Elles commencent à rencontrer les hommes politiques présents sur les marchés pour vanter le mérite de leur programme.
Les femmes et les hommes qui font leur course savent très bien que la rencontre avec les représentants des candidats ne durera pas longtemps….
Ils viennent, ils distribuent leurs prospectus et au mieux, quand ils en ont le courage, ces politiques venus pour la plupart des zones pavillonnaires feront du porte à porte à la rencontre du peuple.
La désaffection électorale est forte très forte dans certains bureaux de vote car « ceux d’en bas » n’ont pas ou plus confiance dans « ceux d’en haut ». (...)