
Evoluant déjà depuis longtemps à la marge de la communauté internationale en raison de son caractère autoritaire et des atrocités commises au Darfour, le gouvernement soudanais risque de se voir bientôt subir le même sort que la Libye.
Bien que le président Omar El Bechir se trouve depuis une année sous le coup d’un mandat d’arrêt international, son régime continue de piétiner les droits de l’homme et à pourchasser ses opposants.
L’ONG internationale de défense des droits de l’homme, Amnesty International (AI), vient de révéler que le gouvernement soudanais a arrêté plus d’une centaine de militants de l’opposition à Khartoum et dans sa région en octobre dernier. Beaucoup d’entre eux, ajoute AI, ont déclaré avoir été torturés. (...)
Ce n’est pas un euphémisme que de dire que les violations des droits de l’homme sont une tradition bien ancrée au Soudan. La preuve : en septembre dernier, l’Organisation Human Rights Watch avait déjà accusé le gouvernement de Khartoum d’avoir intensifié la répression contre les opposants politiques et souligné le risque de torture encouru par les prisonniers du redouté service de renseignement et de sécurité (NISS).
(...)