Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Vivagora
APPEL pour FAIRE MONDE COMMUN – porté par la plate forme des ASSISES du VIVANT 2012
Article mis en ligne le 7 décembre 2012

VivAgora et leurs partenaires réunis à l’UNESCO ce 30 novembre 2012 pour les premières ASSISES du VIVANT appellent au dialogue et à la responsabilité face aux projets bioéconomiques. Cette plateforme d’organisations diverses propose de refonder les métiers d’ingénieurs, d’urbanistes, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, et d’élus... face aux urgences écologiques
Elle demande la mise en place d’un « référentiel pour protéger les potentiels vivants » (milieux, écosystèmes, biodiversité, sols, eaux…) - adossé à l’UNESCO, l’OCDE, ou le groupe AFNOR - pour donner à l’innovation sa valeur vitale et sociale.

Les limites climatiques et matérielles nous renvoient l’évidence que nous vivons « à crédit », sur les ressources des générations futures. Nous le savons, nous ne pouvons continuer à ignorer les dommages infligés à la nature, à nos écosystèmes et à nos corps du fait d’une industrialisation aveugle. La crise financière, la perte de sens politique ou commun témoignent que le monde ancien est quasi mort, à bout de course.

Mais un tournant est amorcé. Alors que les matières premières non renouvelables se raréfient, que le réchauffement climatique risque de dépasser les 3°C à la fin du siècle, le capital naturel ou « biomasse » que constituent les forêts, les cultures, les mers et plus généralement tous les organismes vivants, devient la ressource… inépuisable. Les ressources biologiques sont en train de prendre pour une part le relais… du pétrole. La perspective oblige à refonder les métiers d’ingénieurs, d’urbanistes, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, et d’élus… pour user raisonnablement et durablement des écosystèmes et des vivants terrestres et marins, pour organiser un partage des bénéfices qui en résultent, ainsi qu’un contrôle public et démocratique de ces usages.

Les principes de partage et d’interdépendances, propres à tout équilibre de vie 1 structurent de plus en plus des initiatives agricoles, alimentaires, éducatives 2 … Le monde bascule ainsi dans une troisième révolution industrielle 3 qui intègre et valorise les logiques du vivant, soutenables car se basant notamment sur la régénération. Dans ce moment cosmopolitique 4 où nous sommes, la diversité et l’ouverture sont les maîtres mots. Les alliances se créent pour contrer la fragmentation des efforts et déployer une écologie sociale 5 . Il s’agit de fédérer les énergies pour nommer l’insoutenable en formant une sorte de « système immunitaire social » en sortant d’une pathologie du jugement qui réduit tout à l’évaluation marchande.

VivAgora et leurs partenaires réunis à l’UNESCO ce 30 novembre 2012 pour les premières ASSISES du VIVANT appellent au dialogue et à la responsabilité face aux projets bioéconomiques. Ils demandent la mise en place d’un « référentiel pour protéger les potentiels vivants » (milieux, écosystèmes, biodiversité, sols, eaux…) pour donner à l’innovation sa valeur vitale et sociale.
En préparation des ASSISES du VIVANT 2013, ils ouvriront ce chantier en lien avec l ‘UNESCO, l’OCDE, et le groupe AFNOR.

Ils proposent à tous ceux qui se reconnaissent dans ces priorités de signer cet appel.