
(...) Le ministère a mis place et généralisé depuis l’année dernière (ou il y a 2 ans, je ne sais plus) une procédure informatique appelée "admission post-bac" qui centralise toutes les demandes d’inscription (les "voeux") dans toutes les filières universitaires (université, BTS, DUT, etc.)
Dans un état laïque et républicain, l’accès aux études est normalement garanti y compris aux jeunes de nationalité étrangère. C’est même inscrit dans un document aussi obscur que confidentiel que l’on appelle la "constitution".
Oui mais voilà, sur "Admission Post-Bac", cette année, si l’on n’est pas de nationalité française, on n’a plus le droit de suivre des études supérieures de s’inscrire à une formation en apprentissage. (...)
le lièvre a été levé par quelques vigilantes associations et syndicats, alertés par des lycéens, des parents de lycéens et quelques trop rares fonctionnaires moins soucieux de leur devoir de réserve que de leurs responsabilités citoyennes. Ils menacent de saisir la Halde (haute autorité contre les discriminations) si rien n’est fait d’ici 8 jours. (...)
Mais il est vrai que depuis déjà quelques années, nos différents ministres de l’éducation nationale ou de l’enseignement supérieur et de la recherche n’ont jamais permis à leurs propres enfants de fréquenter les bancs de l’école républicaine, leur préférant l’enseignement privé catholique ou les services d’un précepteur. Toute honte bue. Qu’ils s’en aillent tous.