
Les investigations portent notamment sur le coffre-fort qu’Alexandre Benalla utilisait pour stocker ses armes et qui n’était plus dans son appartement lors d’une perquisition.
Lors de la perquisition du domicile d’Alexandre Benalla en juillet 2018, les enquêteurs n’avaient pu mettre la main sur le coffre-fort que l’ex-chargé de mission à l’Elysée utilisait pour stocker ses armes. Seize mois plus tard, les investigations se poursuivent pour déterminer s’il y a pu avoir des dissimulations de preuves.
Le parquet de Paris a annoncé, jeudi 14 novembre, que l’enquête avait été confiée au début du mois à un juge d’instruction. Elle se poursuivra donc dans le cadre d’une information judiciaire, ouverte pour « soustraction de documents ou objets concernant un crime ou un délit en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité ». (...)
Au total, cinq procédures judiciaires ont été ouvertes dans la tentaculaire affaire Benalla. A ce stade, ce dernier a été mis en examen dans deux volets, portant sur des violences commises en marge du défilé du 1er-Mai 2018 et sur son usage abusif de ses passeports diplomatiques.