
Toutes les manifestations auxquelles j’ai assisté en trois jours à Alep se sont terminées de la même manière : les membres de l’armée, des forces de sécurité et des chabiha – milices tristement célèbres qui se chargent d’une partie des basses besognes du gouvernement – ont ouvert le feu sur des manifestants non violents qui ne représentaient aucune menace pour eux (ni pour quiconque).
(...) J’ai observé le cortège funèbre du début à la fin. Il était principalement composé de jeunes hommes, mais beaucoup de femmes et d’enfants s’y trouvaient également.
Les gens frappaient dans leurs mains levées, comme ils le faisaient dans toutes les manifestations que j’ai vues, pour montrer qu’ils n’étaient pas armés, tout en criant « silmiya, silmiya » (« pacifique, pacifique »), en scandant des slogans en hommage aux victimes abattues quelques heures auparavant et en appelant le président Bachar el Assad à partir.
Des soldats et des membres des chabiha en civil sont arrivés au bout d’une vingtaine de minutes, armés de kalachnikovs et de fusils à plombs, et ont commencé à se rapprocher des manifestants.
Il n’a pas fallu longtemps avant qu’ils ne commencent à tirer et que les gens soient obligés de courir se mettre à l’abri. Certains ont été tués ou blessés (...)
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