
Le wwoofing, ou "worldwide opportunities on organic farms", est un mouvement né en Angleterre au début des années 1970 et lancé en France il y a une vingtaine d’années.
Son principe ? Mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et de participer à des activités agricoles - jardinage, maraîchage, production de fromages ou de jus, écoconstruction... - et un hôte, un agriculteur ou un particulier engagé dans la production biologique.
(...) En échange d’une participation de quelques heures par jour aux activités de l’exploitation, le wwoofer se verra offrir le gîte, parfois rudimentaire, et le couvert. Une opportunité pour faire quelque part dans le monde le plein de rencontres, s’enrichir de savoir-faire écologiques, d’arts de vivre alternatifs, et de cultures. Le tout lors de séjours d’une à trois semaines.
En 2008, la France a accueilli 3.700 wwoofers. Quatre ans plus tard, ils étaient près de 10.000, Français et étrangers. Quant aux hôtes, ils sont passés de 321 en 2008 à quelque 800 l’an dernier, selon l’association Wwoof France.
EXPÉRIENCE. Ce qui séduit dans ce mouvement ? "L’esprit d’échange", répond spontanément Cécile Narbonnet, de Wwoof France. Dans le wwoofing, "on est dans le partage, dans des échanges humains et de savoirs, sans qu’il soit question d’argent ou de subordination". (...)