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Australie : l’argent des mines veut contrôler la presse contre les écolos
Article mis en ligne le 29 octobre 2012
dernière modification le 28 octobre 2012

Gina Rinehart, grande fortune minière australienne, a récemment tenté de prendre le contrôle d’un gigantesque groupe de presse du pays. Son but avoué : manipuler l’opinion contre les causes environnementales, et ainsi servir ses intérêts.

Sans succès. Le groupe de presse a défendu son indépendance, mais il reste plus que jamais sous la pression du capital minier.

Elle est la femme la plus riche de la planète, héritière de l’entreprise minière Hancock Prospecting, créée par son défunt père. Aujourd’hui les profits d’Hancock Prospecting explosent avec le boum minier et l’entreprise vient d’obtenir l’autorisation d’ouvrir une nouvelle giga-mine de charbon : un projet de 5,1 milliards d’euro qui exportera 30 millions de tonnes de charbon par an, pendant 30 ans.

Gina Rinehart a une vision simple du monde : on est avec elle, ou contre elle. Et le changement climatique, cette « idéologie d’extrémistes », est clairement contre son empire. L’écologie, selon elle ?

« Un courant dominant qui ne provoque que la peur. »

C’est pour cela que Gina Rinehart avoue « admirer des personnes comme Ian Plimer », le fer de lance du climato-scepticisme, un géologue connu notamment pour ses travaux de vulgarisation de la thèse d’un réchauffement naturel de la planète. Il a même publié un livre destiné aux enfants sur ce thème. (...)