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Autopartage, covoiturage, palmarès des autos polluantes : une autre auto est possible !
Article mis en ligne le 29 septembre 2013
dernière modification le 23 septembre 2013

Bien sûr, il vaut mieux marcher, faire du vélo ou prendre le bus. Il n’en reste pas moins que les automobiles ne sont pas toujours remplaçables. L’Ademe fait le point sur les nouvelles façons de l’utiliser.

L’ADEME revient aujourd’hui sur deux nouveaux services de mobilité – l’autopartage et le covoiturage – et présente les toutes dernières évolutions du Car Labelling, son comparateur en ligne de véhicules neufs destiné à aider les particuliers à faire un choixraisonné dans l’achat de leur voiture.

L’autopartage, une solution pratique à fort potentiel

En milieu urbain, posséder une voiture devient de moins en moins rentable. L’autopartage est le système qui permet d’utiliser ponctuellement une voiture sans subir les inconvénients liés à sa possession. Il est encore marginal mais a connu dans les dernières années une croissance exponentielle et dispose d’un potentiel de développement très important. Si le service Autolib’ à Paris lui a permis de gagner en visibilité, la plupart des grandes agglomérations françaises disposent également d’un service d’autopartage, géré par un opérateur privé ou directement par la collectivité locale.

Une étude réalisée par 6T-Bureau de recherche montre que l’autopartage permet :

• de faire des économies, puisque son coût de revient est moins élevé qu’une voiture individuelle. L’autopartage permet à ses usagers de ne pas supporter tous les coûts liés à la possession d’une voiture, notamment les coûts fixes (amortissement et assurance) et ceux liés au stationnement ;

• de moins utiliser sa voiture ; après le passage à l’autopartage, les « autopartageurs » parcourent 41 % de kilomètres en moins en voiture ;

• de se séparer de sa voiture ; chaque voiture d’autopartage remplace 9 voitures personnelles et libère 8 places de stationnement ;

• d’utiliser tous les modes de transport ; suite à leur passage à l’autopartage, les « autopartageurs » utilisent davantage la marche à pied (pour 30 % d’entre eux), le vélo (29 %), les transports collectifs (25 %) le train (24 %), et le covoiturage (12 %) ;

• d’adhérer aux politiques d’écomobilité telles que les péages urbains, les mesures de limitation du stationnement…

Le covoiturage, un service innovant en plein essor (...)