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Avec Vergers urbains, la ville devient comestible
Article mis en ligne le 28 septembre 2016
dernière modification le 22 septembre 2016

À Paris, l’association Vergers urbains s’est donné pour objectif de rendre la ville comestible, de la végétaliser, de semer et planter à l’initiative ou en collaboration avec les habitant.e.s tous les sites possibles.

Durant et depuis la COP 21, la grande conférence mondiale sur le climat de décembre 2015, Vergers urbains est passé aux actions concrètes à Paris avec son opération « 1.000 arbres fruitiers pour le climat ». Fondée il y a quatre ans dans le 18e arrondissement de la capitale, l’association [1] a pour objectif de rendre la ville comestible, de la végétaliser, de semer et planter à l’initiative ou en collaboration avec les habitant.e.s tous les sites possibles, du parc urbain au moindre coin de rue, en passant par les friches disséminées dans quasiment tous les quartiers [2].

Les animateurs rappellent sur leur site : « Les arbres ont, entre autre, une capacité de régulation climatique globale et locale qui n’est plus à démontrer, en contribuant à capter le CO2, en luttant contre les îlots de chaleurs urbains ou en produisant des ressources locales (aliments, énergie, biomasse, etc.). »
Un millier de plants de 200 variétés différentes

La demande part généralement des associations de quartier qui cherchent à verdir leur environnement. Vergers urbains y répond en préconisant des plantes comestibles, les arbres ou arbustes fruitiers principalement, qui seront ensuite pris en charge par les habitant.e.s. (...)

Les fondateurs de Vergers urbains sont pour la plupart acteurs du mouvement des villes en transition, intéressés par la permaculture et investis dans des jardins partagés. La ville comestible se pense et se construit en réseau, notamment au sein du collectif Babylone, créé pour imaginer et mettre en œuvre des projets d’agriculture urbaine et d’écosystèmes résilients.

Les collectivités territoriales sont bien sûr des partenaires très importants. (...)