
Des manoeuvres déloyales du Sdeeg dignes de véritables escroqueries :
– réponse urgente sous menace de passer à côté financements
– menace de s’adresser à une commune voisine en cas de refus
– perspective trompeuse de "bénéfices d’exploitation" (improbables !)
– une "délibération-type" toute rédigée adressée aux communes...
* L’objectif est de faire augmenter la consommation d’électricité nucléaire
– Le président du Sdeeg est... un cadre du Commissariat à l’énergie atomique
- Aucune étude n’est fournie pour "justifier" un tel programme
L’Observatoire du nucléaire rend public un document édifiant
L’Observatoire du nucléaire rend public ce jour un document qui montre comment le Syndicat départemental d’énergie électrique de la gironde (Sdeeg) opère sur les communes de Gironde un véritable racket dans le but d’imposer l’installation de nombreuses bornes de rechargement pour voitures électriques.
Dirigé par Xavier Pintat, un cadre du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le Sdeeg est actuellement instrumentalisé par l’industrie nucléaire qui voit dans la voiture électrique sa planche de salut. Il faut en effet savoir que l’atome est en déclin continu et rapide : sa part dans l’électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% aujourd’hui, déclin qui s’accélère depuis la catastrophe de Fukushima.
En France, EDF a besoin de sommes astronomiques pour rafistoler ses centrales, toute vieillissantes, ou en construire de nouvelles. Pour rendre irréversibles ces dépenses insensées, et alors que la consommation d’électricité a tendance à baisser depuis quelques années, l’industrie atomique rêve d’une France parsemée millions de voitures électriques. et de recharger leurs batteries à l’électricité nucléaire !
Des manoeuvres déloyales dignes de véritables escroqueries
C’est dans ce contexte que, au niveau girondin, le Sdeeg vient de s’adresser aux commune du département par une circulaire stupéfiante que l’Observatoire du nucléaire rend publique, avec la "délibération-type" et la carte de Gironde qui l’accompagnent. Par cette démarche, le Sdeeg tente d’imposer l’installation massive de bornes de rechargement (...)
La voiture électrique est aussi anti-écologique que la voiture thermique
L’Observatoire du nucléaire rappelle que, ces derniers mois, il a contraint les principaux constructeurs de voitures électriques (Renault, Citroën, Nissan, Mitsubishi, Opel, Bolloré) à retirer de leurs publicités les mentions prétendant que la voiture électrique serait "propre", "verte" ou "écologique".Voir à ce sujet ci-dessous dépêches AFP et articles.
En substance (se reporter au site web http://www.observatoire-du-nucleaire.org pour plus de détails), la voiture électrique est coupable de pollutions comparables à celles de la voiture thermiques, en particulier concernant les pneus, batteries et autres matériaux. Le plus édifiant est qu’une étude de l’Ademe montre que la voiture électrique n’est pas plus utile que la voiture thermique concernant les émissions de co2 (cf La Tribune, 4 décembre 2013, voir lien ci-dessous)
Par ailleurs, les batteries de diverses voitures électriques contiennent du lithium dont l’extraction cause de graves dommages environnementaux et sociaux. même si c’est loin de chez nous : c’est une insupportable délocalisation de la pollution.
Enfin, le rechargement des batteries sur le réseau électrique ordinaire, et non par un système spécifique d’énergie renouvelable (panneaux solaires par exemple) fait que, en France, la voiture électrique est en réalité bien la voiture nucléaire, coupable de toutes les tares de l’atome (contamination du Niger par les mines d’uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales, production de déchets radioactifs, etc), à l’opposé de toute démarche écologique.
Conclusion : les communes doivent refuser "l’arnaque à la voiture électrique" (...)