
Les données ne laissent pas de place au doute. Le réchauffement climatique de la planète va s’accentuer au cours des prochaines décennies à cause des émissions de gaz à effet de serre passées et du manque d’action face au changement climatique. Reste à savoir si l’augmentation des températures sera inférieure à deux degrés – inconfortable mais supportable – ou si les Etats insulaires de faible altitude devront faire face au pire scénario, celui d’une hausse supérieure à 4 degrés, auquel cas les effets seraient graves, généralisés et irréversibles.
L’augmentation du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes tropicales et les sécheresses sont les menaces connues qui pèsent sur les Etats insulaires de faible altitude. Mais cela ne s’arrête pas là. « Le changement climatique déstabilise les écosystèmes essentiels dont dépendent les économies des PEID [petits Etats insulaires en développement] », note un rapport de l’Alliance pour le climat et le développement (Climate and Development Knowledge Network, CDKN) qui fournit des avis techniques aux décideurs.
On peut notamment évoquer l’impact sur le tourisme, la pêche, la disponibilité de l’eau douce, la production agricole, la viabilité des implantations et des infrastructures côtières – des routes et des lignes électriques aux écoles et aux hôpitaux.
Les coraux ont été les premiers touchés (...)