
Ils seront restés à peine trois mois dans la capitale auvergnate...
A bout, les membres du Bastion Social de Clermont-Ferrand ont décidé de jeter l’éponge. Se disant « sous pressions policières, administratives et juridiques », le mouvement d’extrême-droite ferme son local situé dans le centre historique, a-t-il annoncé sur Facebook
Un millier de personnes avaient manifesté en juillet pour s’indigner de leur implantation dans la capitale auvergnate. Depuis, au moins trois cas d’agressions avaient été reprochées à des membres du mouvement. Et le 20 septembre, deux militants, dont le responsable local, ont été interpellés et placés en détention provisoire(...)
Le Bastion Social, né à Lyon et fondé par des membres du Groupe Union Défense (GUD), syndicat étudiant d’extrême droite a essaimé depuis à Aix-en-Provence, Chambéry, Marseille, Strasbourg. Il adhère aux thèses du « grand remplacement », qui prophétise la disparition des « peuples européens », tout en affirmant lutter contre le « capitalisme ultra-libéral ».