
Tandis que le secteur du commerce équitable se développe doucement, l’intérêt des consommateurs pour l’écologie, lui, s’accélère rapidement. Au point que nombre d’entre eux considèrent parfois que l’écologie (favorisée par la consommation de proximité) et le commerce équitable s’opposent, notamment à cause du dégagement de CO2, lié au transport, un des facteurs importants du réchauffement climatique et de l’empreinte écologique. Or, il existe néanmoins des approches où ces deux courants peuvent coexister, telles que le commerce équitable Sud-Sud ou la relocalisation sélective.
Sommaire
– 1. L’intérêt principal du commerce équitable réside plus dans la prise de conscience que dans les volumes vendus
- L’écologie est-elle compatible avec le commerce équitable Sud-Nord ?
- Un développement autonome suppose une relocalisation sélective et une baisse des transports
– 2. Un développement autonome suppose une relocalisation globale ou sélective (c’est-à-dire partielle), de même que le droit à un certain protectionnisme
- Le secteur du commerce équitable : Nord-Sud, Sud‑Sud ou Nord‑Nord ?
- Écologie et solidarité internationale sont indissociables
- La volonté de relocaliser la société s’inscrit dans l’histoire des politiques du développement local
– Conclusion