
Ils ont tous les vices et ils sont sans pitié. Ce sont les prédateurs de la finance : banques, sociétés de cartes de crédit et sociétés de recouvrement, qui ont encore trouvé, en ces temps de crise, un moyen juteux de presser encore plus les pauvres comme des citrons : la traque aux impayés, cela avec l’aimable participation de la justice.
La crise, ce sont les riches qui la provoquent, et ce sont les pauvres, les travailleurs, qui en pâtissent. ...
...Après les subprimes, les saisies immobilières, les rachats de leurs maisons à vil prix, voilà que les pauvres ont encore sur le dos les pitbulls de la finance.
Des pauvres qui, quand ils ont encore un toit au-dessus de la tête, sont pris à la gorge entre les remboursements de prêts, les factures de l’eau, du gaz, de l’électricité, du chauffage sans cesse en augmentation – et qui doivent parfois renoncer à ces services, à moins qu’on ne vienne carrément leur couper le compteur pour facture impayée.
Evidemment, tout cela pourrait s’arranger un jour ou l’autre si les débiteurs avaient un emploi stable ou si l’Etat leur versait des indemnités de chômage décentes.
Ce serait trop simple. Quand on prend aux pauvres, on prend tout, sinon, ce n’est pas drôle....