"Julian Assange n’a pas pu, une fois de plus, assister à sa propre procédure sur avis médical. Il reste à haut risque de contracter le Covid-19 en raison d’une affection pulmonaire sous-jacente exacerbée par des années d’enfermement reconnues par le Royaume-Uni comme une détention arbitraire.
La juge n’a pas tenu son engagement d’annoncer le lieu de l’audience d’extradition complète qui débutera le 7 septembre.
La liaison audio pour les journalistes était inutilisable et les procédures judiciaires inaudibles, de sorte que seuls les petits nombres autorisés dans le tribunal pouvaient entendre.
"Il est ridicule que nous n’ayons toujours pas d’heure et de lieu pour le reste de l’audience" a déclaré l’ambassadeur de WikiLeaks Joseph Farrell,
"Le retard a été une punition en soi. Il est peu probable que Julian puisse avoir accès à son équipe juridique, car la prison de #Belmarsh reste totalement fermée. Et pour ajouter l’insulte à l’injure, le tribunal est incapable de fournir aux journalistes les niveaux d’accès les plus élémentaires".
L’équipe juridique d’Assange s’est toujours plainte de ne pas avoir un accès adéquat à Assange, mais la juge a refusé d’intervenir pour s’assurer que les deux parties ont un accès égal à leur représentation juridique. La juge de district a refusé la mise en liberté sous caution alors même que l’infection à Covid s’est emparée de Belmarsh.
La campagne "Don’t Extradite Assange" se joint aux appels des Nations unies pour la libération immédiate d’Assange afin d’éviter le risque de contracter le Covid 19, comme tous les autres prisonniers politiques dans le monde. Les problèmes de santé préexistants de Julian Assange le rendent particulièrement vulnérable au Covid-19.
C’est un prévenu maintenu en prison malgré le fait qu’il ne purge pas de peine, et il ne représente aucune menace pour le public."