
Les technologies de cybersurveillance sont de plus en plus discrètes, invasives, dangereuses pour nos droits. Une régulation de ce secteur extrêmement opaque s’impose.
En juillet 2021, les révélations Pegasus ont dévoilé un scandale mondial de cybersurveillance. Elles ne reflètent que la partie émergée de l’iceberg. Les technologies de surveillance numérique ciblée sont une réelle menace pour le droit à la vie privée. Pourtant, le secteur ne fait l’objet d’aucune véritable régulation.
C’est pourquoi nous nous battons pour un moratoire mondial sur l’utilisation, la vente et le transfert de ces technologies jusqu’à ce qu’un cadre réglementaire approprié en matière de droits humains soit mis en place.
DIRECTION L’ONU
Dans le cadre de la 77ème Assemblée générale des Nations Unies, une résolution sur le droit à la vie privée à l’ère du numérique va être débattue.
Notre objectif : que la résolution adoptée appelle à la réglementation de ces technologies, qui menacent notre droit à la vie privée, mettent en danger l’ensemble de nos droits et sont pourtant aujourd’hui totalement hors contrôle.
Notre plan d’action : envoyer une délégation d’Amnesty International au siège des Nations-Unies pour mobiliser les États. Katia Roux, chargée de plaidoyer spécialisée des sujets surveillance, sera à l’ONU.
Elle explique dans cette vidéo pourquoi notre présence aux Nations-Unies est une étape clé.