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D’APRES DES CHIFFRES OFFICIELS DE L’INSEE …
Article mis en ligne le 23 avril 2015
dernière modification le 12 avril 2015

Le partage des richesses au détriment du travail est à l’origine de nos difficultés. La part des salaires (y compris cotisations sociales) dans la valeur ajoutée des entreprises industrielles et de services a reculé de 10 points entre 1983-1989.

Chaque point de valeur de ces entreprises représente 10 mds € par an. Si la part des salaires était ramenée au niveau d’il y a trente ans, les salariés auraient droit à100 mds € de plus. Avec des retombées positives sur l’emploi ainsi que sur les caisses de l’Etat et de la Sécurité Sociale. La baisse de la part des salaires va de pair avec la financiarisation de l’économie et le développement des marchés financiers. La généralisation de l’exigence de rentabilité financière dans tous les secteurs d’activité, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, chamboule la logique de gestion classique : production, emploi et rémunération, investissement, impôts, provisions, distribution des dividendes.

La gestion financiarisée c’est d’abord penser aux actionnaires, puis ajuster emploi, salaire, investissement, délocalisation… en fonction de cet objectif. La financiarisation renchérit le coût du capital par des intérêts versés aux créanciers, notamment les banques, et aussi par l’argent versé aux propriétaires notamment sous la forme de dividendes. L’argument des libéraux pour justifier la Bourse, et le développement des marchés financiers, est que le système bancaire est coûteux et que le développement des marchés financiers permet de réduire les coûts financiers de l’entreprise. Mais la réalité est qu’en trente ans, le montant des dividendes a été multiplié par 20. Ce qui handicape notre économie, c’est bien le coût du capital ! (...)