
Ne pas comprendre ce qu’est l’expropriation de la valeur du travail des travailleurs par le patronat, c’est se priver du fondement éthique qui légitime le dépassement du capitalisme.
On peut en effet vouloir dépasser le capitalisme parce que ce système est inefficace, productiviste, impérialiste, inégalitaire, inéquitable, injuste, oppressant, etc.
Mais le cœur de la critique du capitalisme réside selon moi dans cette idée-constat qu’est l’expropriation de la valeur du travail des travailleurs par le patronat.
De quoi parle-t-on ?
Du constat que l’on peut faire, lorsque l’on étudie le capitalisme, que le travailleur salarié qui travaille dans une entreprise privée est expropriée de la valeur de son travail par son patron. C’est à dire que le patron ne paie pas la valeur complète du travail du travailleur qui œuvre sous sa domination.
Cette expropriation correspond à une rente patronale que l’on peut diviser en deux types d’expropriation différentes : l’expropriation actionnariale, et l’expropriation managériale. (...)
Quelle réponse apporter à l’expropriation de la valeur du travail des travailleurs par le patronat ?
L’expropriation des expropriateurs : la collectivisation des moyens de production, c’est à dire la propriété des travailleurs sur leurs moyens de production.
Le socialisme, what else ?