
La multiplication de satellites de plus en plus petits n’est pas sans risque sur le long terme. Aujourd’hui, ils sont perçus comme ayant un faible impact sur l’environnement des débris spatiaux. Mais, en étudiant la population des Cubesat, un chercheur de l’université de Southampton démontre qu’à l’avenir ils seront une des causes de l’augmentation des débris et donc des risques de collisions. Il est encore temps d’inverser cette tendance.
Les débris spatiaux constituent aujourd’hui un sujet de préoccupation majeur au sein des agences spatiales mais également pour les opérateurs de satellites. Année après année, on constate une augmentation continue de la probabilité qu’un satellite soit détruit par une collision pendant sa durée de vie. Elle est aujourd’hui proche de 5 %. Ce risque est une conséquence directe du nombre de débris en orbite autour de la Terre, de sorte que certains spécialistes se demandent si le point de non-retour n’est pas atteint ou en passe de l’être.
Alors que l’accès à l’espace se démocratise en raison d’une très grande variété de lanceurs institutionnels, qui, dans le monde, couvrent tous les segments du marché, et de l’arrivée d’acteurs privés comme SpaceX et son lanceur low cost, la situation est loin de se stabiliser. À cela s’ajoutent de nouvelles offres commerciales très attractives pour augmenter la capacité d’emport de charge utile auxiliaire sur des lanceurs qui ne sont pas toujours utilisés au maximum.