
Un paradoxe que beaucoup résolvent en considérant que ceci est lié au fait que les chômeurs sont des assistés, qu’il convient donc de réduire l’assistance pour les forcer à pourvoir les emplois proposés. 2/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
1. Les chômeurs ne disposent pas des compétences nécessaires pour occuper les emplois à pourvoir, la réponse passe donc par de la formation des chômeurs ou par la révision des attentes des entreprises, 4/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
3. Les chômeurs n’habitent pas là où les emplois sont à pourvoir, ils ont des problèmes de mobilité (pas de permis, ou de voiture, pas d’alternative en termes de mobilité), ou ne peuvent déménager (pas de logement abordable là où sont les emplois ou contrat trop court), 6/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
5. Une incapacité de la puissance publique à traiter de manière efficace l’ensemble de ces problèmes dans le cadre des politiques de formation, santé, transport, etc. 8/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
pas le permis et/ou pas de voiture pour y aller, pas de solution de mobilité alternative, pas de solution de garde d’enfants, pas de logement abordable sur le lieu de formation, problèmes de santé non résolus, etc. 10/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
Toutes les personnes qui travaillent auprès des chômeurs vous le diront : des personnes qui profitent du système, oui, on il y en a, mais c’est marginal, beaucoup aimeraient travailler, parce que le travail (...) 12/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022
Si l’on oublie tout cela, pour réduire le monde à une opposition binaire entre travailleurs et assistés, on va réduire les allocations et toutes les formes d’assistance, et plonger ce faisant dans la précarité un nombre croissant de personnes. Drôle de projet de société… n/n
— Olivier Bouba-Olga (@obouba) September 11, 2022