
Comment est-il possible que, en France, et dans le 20e arrondissement en particulier, des lycéens encore mineurs ou fraîchement majeurs puissent ne pas avoir de toit pour dormir ?
Le collectif MIE 20e (Mineurs Isolés Etrangers du 20e arrondissement), créé début juillet et qui rassemble des membres de RESF (Réseau Education Sans Frontière) du 20e, de la Ligue des Droits de l’Homme du 20e, de l’union locale de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) du 20e ainsi que des citoyens engagés, souhaite interpeller les pouvoirs publics sur la situation indigne de ces jeunes.
Ils sont une dizaine de jeunes étrangers scolarisés dans des lycées du 20e à essuyer le refus d’assistance de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance), organisme sensé apporter des solutions d’hébergement à ces adolescents.
Certes, l’ASE n’a semble-t-il pas les moyens de répondre à toutes les situations de détresse. Il n’empêche que, il y a urgence à trouver une issue digne pour ces jeunes laissés pour compte. Tel est le sens de l’appel lancé par le collectif MIE 20e qui a adressé au 75020.fr un communiqué qui témoigne de la gravité de la situation de ces jeunes. (...)