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parti pour la décroissance
Des trains de nuit pour une transition dans les transports
Article mis en ligne le 4 janvier 2017
dernière modification le 1er janvier 2017

Cela fait quelques années que les trains de nuit ne sont plus une priorité : pas assez rapides, pas assez confortables, pas assez modernes. Aujourd’hui, il ne reste que quelques lignes en fonctionnement … pour quelques mois encore.

La fin des trains de nuit est une manifestation supplémentaire du renoncement à prendre le temps de vivre. Nous ne prenons plus le temps du voyage. Le voyage est en train de disparaitre au bénéfice de la destination. L’espace est réduit à un point de départ et à un point d’arrivée. Et entre les deux, que du vide …

Mais ce n’est pas seulement une certaine façon de voyager qui se perd, c’est une fois encore la sacro-sainte « loi » de l’économie qui nous domine. En obéissant à ces « lois », nous remplaçons ce moyen de transport peu polluant et convivial, par du co-voiturage, des avions ou bus low-cost (les externalités n’étant pas à la charge des
entreprises) ou encore des trains de jour avec les lignes à grandes vitesse (LGV). Une certaine vision de l’avenir !

Il est loin le temps où le train maillait notre territoire pour désenclaver certaines zones. Aujourd’hui auto-routes et LGV sont chargés de l’aménagement du territoire, d’un territoire finalement qui n’est plus que traversé, presque caché. Rappelons que la terminologie officielle des trains de nuit est « trains d’équilibre du territoire ». Des trains, justement qui permettaient – avec de rares intercités – de voyager avec son vélo sans être obligé de le démonter.

Un des axes de changement soutenu par la Décroissance est la relocalisation ouverte, c’est à dire ; de nombreux petits territoires dynamiques reliés entre eux. C’est pour cela qu’il faut défendre nos derniers trains de nuits. (...)