
Il est le leader historique des dizaines de milliers d’ouvriers agricoles andalous, sans terre. Diego Cañamero Valle a fondé en 1977 le Syndicat des Ouvriers Agricoles (SOC en espagnol), qui s’est battu bec et ongles pour exiger une réforme agraire, qui reste toujours à faire Aujourd’hui, Diego dirige le Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT). Jean Ortiz et Dominique Gautier lui ont consacré un film cet été.
En Andalousie, 3% des propriétaires possèdent plus de50% des terres cultivables. Diego Cañamero Valle a fondé en 1977 le Syndicat des Ouvriers Agricoles (SOC en espagnol), qui s’est battu bec et ongles pour exiger une réforme agraire, qui reste toujours à faire Aujourd’hui, Diego dirige le Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT). Il a été emprisonné sous tous les régimes : dictature franquiste, gouvernements socialistes du PSOE et de droite du Parti Populaire. Il a été arrêté une cinquantaine de fois, souvent tabassé, et traduit en justice à une soixantaine de reprises. Devant la répression qui frappe le Syndicat et les ouvriers agricoles, il s’est déclaré en 2010 "insoumis judiciaire". Pour avoir occupé une propriété agricole improductive du Ministère de la Défense, Las Turquillas, et organisé une opération coup de poing dans des supermarchés pour attirer l’attention sur la pauvreté grandissante en Espagne, il risque d’être condamné à 4 ans de prison.L’homme est un roc, un militant de ceux qui n’abdiquent jamais, un résistant.
Nous exigeons l’annulation des poursuites à son encontre. SOLIDARITÉ avec Diego et ses camarades ! La terre est un bien commun.
- Voir également Marinaleda, l’ardente impatience
Comment Marinaleda, enclave anticapitaliste en Andalousie où règne la démocratie directe depuis la fin de l’ère franquiste, résiste-t-elle à la crise ? Rencontres. Un documentaire de Dominique Gautier et Jean Ortiz.
Né en 1948 dans le Tarn, Jean Ortiz est le fils d’un combattant républicain espagnol de la Guerre d’Espagne, par la suite résistant dans l’Aveyron. Il fait des études supérieures à Montpellier et Toulouse. Dans le Tarn et l’Aveyron, il participe aux grandes batailles ouvrières pour défendre le textile, la sidérurgie, la métallurgie, la mine… Après un séjour en Amérique latine en tant que journaliste de L’Humanité, il enseigne dans l’Aveyron, le Lot-et-Garonne et à Toulouse. Depuis vingt ans maître de Conférences à l’Université de Pau, syndicaliste universitaire adhérent au SNESUP, il travaille sur la République espagnole, l’anti-franquisme, les maquis, et sur le vingtième siècle latino-américain (les révolutions cubaine, vénézuélienne, bolivienne…).
Il a créé et anime depuis 1992, à Pau, le festival latino-américain « CulturAmérica ».
- Rouge Miroir (2007)
- Le Cri du silence, 2007
- Confidences Cubaines, 2007
- Paroles d’anciens, 2008
- Fils de Rojo, 2009
(lire la suite de l’article sur Wikipedia)
D’abord réalisateur de documentaires de commande pour la télévision ou pour des entreprises, Jean-Dominique Gautier signe ensuite de documentaires courts et longs plus personnels à partir de 1982.
Sa carrière prend un tournant important en 1994, lorsque débute une collaboration avec l’historien Jean Ortiz pour réaliser un documentaire sur la participation des républicains espagnols aux maquis des Pyrénées pendant la Résistance. Le documentaire qui en résulte, Guerrillero, est couronné en 1997 par deux prix, le Prix Jean Rouch et le Prix François Schachter, et fait l’objet d’une diffusion en version courte sur France 3 Sud.
Depuis, il a réalisé de nombreux films ayant trait à l’histoire sociale, et en particulier à l’histoire sociale du Béarn et des combattants de la Guerre d’Espagne. Il a réalisé en 2007 un film consacré à la laïcité avec notamment Henri Peña-Ruiz. En octobre 2013 est sorti un film documentaire sur le mouvement espérantiste tourné en 2009 et 2010 et réalisé à l’initiative de SAT-Amikaro qui en a assuré le financement. Dans ce documentaire de nombreux protagonistes s’expriment en espéranto. Il est par ailleurs doublé dans les 6 langues de travail de l’ONU (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) ainsi qu’en espéranto (pour les interventions en français), et sous-titré en 22 langues2. (lire la suite de l’article sur wikipedia)

Rencontre avec Jean Ortiz autour de son dernier livre Rouges vies – Mémoire(s)
on peut le trouver sur lalibrairie.com