
En septembre 2009, M. Jean-Jacques Brot, alors préfet de l’Eure-et-Loir, avait fait part de ses inquiétudes quant à l’approvisionnement problématique en eau potable, lors du Congrès des maires du département réunis à Châteaudun. Présentant l’eau potable comme une denrée rare en Eure-et-Loir, il expliquait alors que près de 100 communes, soit un quart des communes du département, ne délivraient pas une eau réglementairement conforme au titre des nitrates ou des pesticides. De par la diversification des approvisionnements, cela impliquait que toute la population de ces communes était touchée. Plus inquiétant encore, la situation continuait à se dégrader
En octobre 2010, la question de l’eau potable en Eure-et-Loir était toujours aussi problématique.(...)
En octobre 2010, la question de l’eau potable en Eure-et-Loir était toujours aussi problématique.(...)
Selon l’association Eau secours 28 !, en automne 2010, des responsables du Conseil général d’Eure-et-Loir et du ministère de l’Ecologie admettaient en aparté que la reconquête de la qualité des eaux en Eure-et-Loir « engageait à une mutation radicale des pratiques agricoles sur 20 % de la surface agricole utile (SAU) du département ».(...) (...)