
La tension a considérablement monté entre les Etats-Unis et son ancien agent de la CIA, Edward Snowden, désormais officiellement inculpé pour trahison après avoir révélé l’étendue du programme de surveillance mis en place par la NSA, à travers le programme PRISM.
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"Nous avons reçu la demande d’asile (...). Nous l’analysons avec beaucoup de sens des responsabilités", a déclaré dimanche Ricardo Patino, le ministre des affaires étrangères du petit état d’Amérique du Sud, ne faisant pas grand mystère du résultat. "Il y va de la liberté d’expression et de la sécurité des citoyens dans le monde. Il y va aussi de la confidentialité des communications".
Pour accorder sa protection diplomatique à Julian Assange, l’Equateur avait expliqué qu’il y avait un risque de vie ou de mort pour le fondateur de Wikileaks, qui pourrait encourir la peine capitale pour avoir révélé certains secrets diplomatiques américains. Sans doute le même argument sera-t-il retenu pour accueillir Snowden, qui avait dit fuir son pays par crainte des représailles. "Je vais devoir vivre avec ça pour le reste de mes jours", ajoutait-il en parlant des persécutions dont pourraient aussi être victimes ses proches aux Etats-Unis.
L’administration de Barack Obama a quant à elle demandé à Moscou d’interpeller Edward Snowden pour le renvoyer aux Etats-Unis, et en fait une question hautement diplomatique. (...)