
Une remise en cause du transfert obligatoire des compétences eau et assainissement aux EPCI–FP le 1er janvier 2020 instauré par la loi NOTRe, l’entrée en scène de super-préfets, un droit à géométrie variable au nom de l’expérimentation, une réforme radicale de la Métropole du Grand Paris… Emmanuel Macron a multiplié les annonces choc lors de la Conférence nationale des territoires. Si elles sont mises en oeuvre, leur impact s’annonce explosif pour les collectivités locales.
En installant le 17 juillet au Sénat la conférence nationale des territoires, en présence de nombreux parlementaires et représentants des associations d’élus locaux, le président de la République a annoncé de nouvelles libertés pour organiser et faire fonctionner avec plus de souplesse les collectivités territoriales, un combat contre les normes, et un droit facilité en matière d’expérimentation...
En échange, l’exécutif a exigé une réduction de 13 milliards d’euros en cinq ans des dépenses publiques locales, au lieu des 10 milliards initialement évoqués.
Un montant que les élus ont jugé trop élevé. Le président de la République a aussi annoncé une refonte de la fiscalité locale, proposant d’affecter une part de CSG ou de CRDS aux communes.
Loi NOTRe et transferts des compétences eau et assainissement en 2020
S’agissant des compétences des collectivités (...)