Ce jeudi 10 novembre, la CGT Aquitaine a informé la presse qu’elle déclinait l’invitation à écouter le discours de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, qui doit porter sur "la lutte contre la fraude sociale". Le syndicat explique dans une lettre au président de la République les raisons de sa décision et lui reproche notamment une politique de communication opposant les français entre eux. (...)
Par ce refus, la CGT souhaite que ses "propositions" faites "en Aquitaine soient entendues". "La CGT propose au contraire la mise en oeuvre d’une politique créatrice d’emplois notamment dans les services publics et dans le secteur industriel ainsi qu’une hausse des salaires, des pensions, des prestations sociales et des minima sociaux". En outre, elle souligne qu’il existe en France "un sentiment d’injustice face aux profits engrangés par les actionnaires". "Si vous persistez à ignorer l’expression des salariés et des organisations syndicales, comme vous l’avez fait lors du passage en force de la réforme des retraites, il ne faudra pas vous étonner des réactions qui ne manqueront pas de se faire jour dans les semaines et mois qui viennent", prévient Philippe Mediavilla. La CGT Aquitaine invite mardi la presse, à l’issue du passage du président à Bordeaux, à "présenter son regard sur ce que le gouvernement appelle la fraude sociale".