
En Bolivie, l’ex présidente putschiste Jeanine Añez à qui Manuel Valls et tout le parti de l’ordre avaient apporté leur soutien a été condamnée à 10 ans de prison.
Tout se paye, un jour…#BoliviaLibreAhora #MacronDegage pic.twitter.com/RW29SUb6j7— Marcel (@realmarcel1) June 11, 2022
Lire aussi :
– Bolivie : procès de Jeanine Añez, jugée pour « coup d’Etat » en tant que présidente par intérim
L’ancienne sénatrice conservatrice s’était retrouvée présidente par intérim en novembre 2019, après la fuite d’Evo Morales. Ce dernier revenu d’exil et son poulain au pouvoir, elle est désormais jugée dans un procès aux accents politiques.
Elle est une « prisonnière politique » pour les uns, une « putschiste » pour les autres : le procès de l’ancienne présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, au pouvoir entre 2019 et 2020, s’ouvre jeudi 10 février à La Paz dans la controverse.
Incarcérée depuis onze mois, Mme Añez, 54 ans, est accusée d’avoir mené un « coup d’Etat » en novembre 2019 contre le président de gauche Evo Morales (2006-2019). Elle est poursuivie pour « décisions contraires à la Constitution » et « manquement au devoir ». Mercredi 9 février, à la veille du procès, qui doit se tenir en virtuel, l’ancienne présidente a annoncé commencer une grève de la faim. « Je suis désespérée de voir un pays sans justice ni loi », a-t-elle déclaré dans une lettre dont l’AFP a eu copie. (...)
– En Bolivie, l’ex-présidente Jeanine Añez condamnée à 10 ans de prison pour coup d’État
Le Tribunal de première instance de La Paz a condamné Jeanine Añez à une « peine de 10 ans » d’emprisonnement « pour les délits de résolutions contraires à la Constitution et de manquement aux devoirs », ce vendredi, trois mois après le début du procès et 15 mois après le placement en détention provisoire de l’ex-présidente par intérim de la Bolivie.
« Nous n’en resterons pas là »
Peu avant, elle avait affirmé que le tribunal avait « exclu » des preuves permettant de démentir un renversement d’Evo Morales, qui a passé 14 ans au pouvoir. « Je n’ai jamais cherché le pouvoir », a-t-elle assuré.
Elle avait annoncé qu’elle ferait appel d’une éventuelle condamnation : « Nous n’en resterons pas là, nous irons devant la justice internationale ».
Jeanine Añez a été jugée pour ses actes en tant que sénatrice, avant d’assumer la présidence par intérim, à partir du 12 novembre 2019, succédant ainsi à Evo Morales, deux jours après sa démission, dans un contexte de forte agitation sociale. (...)