
Connaissez-vous Fernando Pereira ? Photographe et compagnon de Greenpeace, il trouve la mort le 10/07/1985, lorsque 2 explosions secouent le bateau #RainbowWarrior, dans un attentat avoué par le gouvernement français. Nous commémorons sa mémoire https://t.co/ENmuOwNFxC
— Greenpeace France (@greenpeacefr) July 10, 2021
Le Rainbow Warrior, navire amiral de Greenpeace a déjà une belle histoire à son actif. Il a été la pièce maîtresse des campagnes contre les baleiniers, l’immersion des déchets radioactifs, le massacre des phoques gris… En 1983, en pleine guerre froide, il pénètre dans les eaux interdites de Sibérie pour documenter le massacre des baleines grises. En 1985, le Rainbow Warrior appareille pour l’atoll de Rongelap, dans le Pacifique-Sud. A la suite d’essais nucléaires américains effectués de 1946 à 1956, des poussières radioactives ont recouvert Rongelap. Les répercutions sur la population locale sont désastreuses : cancers, leucémies, malformations génitales en nombre très élevé. Au cours de l’opération « Exode » Greenpeace évacue toute la population de Rongelap vers l’île de Mejato.
Après avoir pris soin de ces premiers « réfugiés de l’environnement », le Rainbow Warrior cingle alors vers Auckland, d’où il doit repartir vers le site nucléaire français de Mururoa. Le 10 juillet 1985, deux explosions secouent la coque du navire alors qu’il mouillait dans le port d’Auckland. Le Rainbow s’enfonce dans les eaux du port.
Fernando Pereira, photographe et compagnon de Greenpeace, trouve la mort dans l’attentat. Le sabotage est évident. Les faux époux Turenge, qui sont en fait le Capitaine Prieur et le commandant Mafart agents des services secrets, sont rapidement arrêtés. Dans les semaines qui suivent, les preuves contre le gouvernement français s’accumulent.
Sous la pression internationale, celui-ci finit par reconnaître les faits. Le bateau a bien été coulé par les services secrets français qui ont agi sur ordre, probablement du Président Mitterrand… (...)