
Pas qu’en France que les inégalités et la pauvreté progressent. Selon une étude Gallup à paraître au 16 septembre et révélée par l’agence Reuters, un Américain sur cinq avoue devoir se battre pour se nourrir correctement, lui et sa famille, en 2013. Souvent obligé de sauter des repas et de recourir à des bons d’alimentation (foodstamps).
Reprise, vous avez dit reprise ? En tout cas pas pour tout le monde, même aux États-Unis, et surtout pas pour ces 20 % d’infortunés dont le nombre est revenu au triste niveau des années noires de la crise des subprimes, en hausse de 5,5 points par rapport à l’an passé si l’on se réfère au chiffre officiel de l’insécurité alimentaire 2012 publié par le gouvernement fédéral.
Et puisqu’on est dans les chiffres qui fâchent, ajoutons celui-ci, révélateur d’une situation bien différente du tableau peint par les experts en délire et les médias à œillères : en 2013, selon le dernier relevé du US Census Bureau, 48 millions d’Américains bénéficiaient de bons alimentaires pour se nourrir, soit 2 millions de plus que fin 2012.
Sans doute pire en 2014 (...)