
Les trois quarts des salariés n’ont pas touché la prime Macron. 93 % des femmes de ménage, 90 % des ouvriers de l’agro-alimentaire, 86 % dans le bâtiment. L'Assemblée a voté le triplement du plafond de cette prime. Mais ça ne changera rien pour eux : 3 fois 0, ça fait toujours 0.
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 22, 2022
Et pour les salaires de la "2e ligne", caristes, auxiliaires de vie, assistantes maternelles, etc. ? Rien. Leurs modestes salaires sont rongés par 6% d’inflation aujourd’hui, 8% cet automne, combien cet hiver ? Pour eux, c’est la décroissance organisée de leurs salaires. 4/10
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 22, 2022
Les petites retraites y perdent aussi. La revalorisation de 4 %, c’est même pas à la hauteur de l’inflation actuelle (6 %). Dit autrement, ce projet de loi acte une perte de 2 % de pouvoir d’achat pour les retraités, qui va empirer à l’automne. 6/10
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 22, 2022
Je m'étais auto-modéré, pourtant : indexation jusqu'au salaire médian, jusqu'à 8% d'inflation, indexation pour les métiers dits essentiels. Pour que le travail paie, comme cause le Président des Riches, la Macronie a préféré "laisser libre" le patronat. Libre de ne rien faire.
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 22, 2022
Alors, non, je ne participe pas à cette imposture. Parce qu’il n’y a aucun "petit pas", même pas un orteil dans la porte. Les gens vont vite le découvrir, au bas de leur fiche de paie ou de leur ticket de caisse. 10/10
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 22, 2022
"Il faut rappeler à quel moment on est de notre histoire : jamais le taux de marge des entreprises n'a été aussi élevé, et elles servent essentiellement à rémunérer les actionnaires.
- Et alors ?
- Et alors ? Ca c'est sûr que sur vos bancs, ça ne pose pas de problème particulier !" pic.twitter.com/9ChLtTUGOE— François Ruffin (@Francois_Ruffin) July 23, 2022