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Chroniques du Yeti
"Grande perdition" : la guerre, donc...
Article mis en ligne le 13 janvier 2013

« La guerre donc, tandis que la crise sociale en Europe s’approfondit… »

Ainsi s’exprime Edwy Plenel, directeur de Mediapart, dans un tweet au ton amer. Oui, la guerre est souvent la porte de sortie des pouvoirs quels qu’ils soient lorsqu’ils font face à des situations inextricables de crise. Notre nouveau pouvoir socialiste ne déroge pas à cette triste règle en ordonnant une intervention militaire au Mali.

Passons sur le fait que cette opération se soit déclenchée sans même attendre un mandat de l’Onu. Passons sur le fiasco assez lamentable des premières opérations, comme cette tentative avortée de libération de l’otage Denis Allex. Passons surtout sur les piètres motivations présentées pour justifier cette nouvelle soldatesque expédition.
Des motifs faisandés

Il fallait barrer le chemin aux dangereux terroristes, on sait. II fallait, on sait aussi, bouter hors territoires ces méchants islamistes qui viennent jusque dans les champs égorger les filles et les compagnes de nos “alliés” africains. Il fallait aussi en passant mettre un terme à la destruction de quelques monuments historiques par ces sagouins. On sait.

On peut s’étonner de l’absence totale de zèle que l’on met à secourir ces mêmes populations suppliciées lorsqu’elles sont frappées par la famine. Parions que si tous ceux-la avaient eu à manger à leur faim, dans un pays équilibré, il n’y aurait pas eu d’islamistes hystériques à déloger.

Leurs piètres excuses, on a déjà donné ! Les mêmes nous ont déjà fait le coup pour l’Afghanistan avec le piteux résultat que l’on sait. Ou la Lybie d’un Kadhafi soudain pestiféré après avoir été invité à planter sa tente à deux pas de notre Élysée.

Pas par les mêmes responsables politiques ? Mais si, mais si, exactement les mêmes, avec juste une appellation et des bobines un peu différentes pour donner le change, c’est tout. (...)