
Le camp de Vial avait été placé en quarantaine le 14 octobre après que "plusieurs" cas de coronavirus ont été détectés par les autorités de santé. Notis Mitarachis n’a pas précisé combien de personnes étaient infectées dans le camp à ce jour.
Comme les autres pays européens, la Grèce a du mal à stabiliser l’épidémie de coronavirus. Les camps de migrants surpeuplés inquiètent particulièrement les autorités sanitaires car la distanciation sociale y est presque impossible à respecter.
(...) Instaurée depuis le 14 octobre, elle durera au moins jusqu’au 4 novembre. (...)
A Lesbos, plus de 240 cas de coronavirus ont été détectés dans le nouveau camp provisoire construit après les incendies de Moria. Les personnes infectées ont été placées à l’isolement.
Fin septembre, les autorités grecques avaient annoncé la mort d’une première personne migrante du coronavirus. Il s’agit d’un homme de 61 ans d’origine afghane qui vivait avec sa famille dans le camp de Malakasa, près d’Athènes. Il a avait été hospitalisé et est mort à l’hôpital.
Alors que la population grecque est sortie de son confinement depuis le 4 mai, les centres d’accueil et camps de migrants du pays ont dû rester à l’isolement bien plus longtemps. Durant l’été, une vingtaine d’associations, dont Amnesty International, avaient dénoncé une politique "inefficace" et "discriminatoire" envers des dizaines de milliers d’exilés agglutinés dans des camps insalubres.