Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné mercredi à l’Etat et à la ville de Montpellier de trouver un logement décent d’urgence « dès la nuit de mercredi » pour une vingtaine de Roms, dont les caravanes avaient été détruites lors des intempéries des 6 et 7 octobre.
C’est un jugement qui fait jurisprudence au niveau national, il enjoint le préfet de l’Hérault de trouver des logements décents à des familles de Roms sinistrées depuis les inondations de début octobre et qui étaient à la rue après deux nuits d’hébergement », s’est félicitée jeudi, lors d’une conférence de presse, leur avocate Me Sophie Mazas, au nom de la Ligue des droits de l’Homme.
Le jugement précise que les familles de Roms devront être accueillies dans des logements d’urgence « en l’attente de leur fournir un logement pérenne comme l’oblige loi sur le droit à l’hébergement d’urgence », selon l’avocate.
Un référé devant le tribunal administratif
La décision fait suite à un référé liberté déposé la semaine dernière devant le tribunal administratif de Montpellier (Hérault) par un collectif d’associations qui viennent en aide aux Roms sinistrés du quartier de la Mosson. Leur campement entièrement dévasté, la communauté qui compte 35 personnes dont 16 enfants avait un temps été hébergée dans des salles polyvalentes de la ville, avant de se retrouver à la rue. (...)