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Jean Quatremer, grand pourvoyeur de « fake news » sur les gilets jaunes
Article mis en ligne le 18 janvier 2019

C’est peu dire que certains journalistes ne portent pas le mouvement des gilets jaunes dans leur cœur. Les raisons peuvent en être nombreuses : antipathie vis-à-vis de la contestation sociale, mépris de classe, ou encore réaction corporatiste face aux critiques virulentes des médias.

Jean Quatremer figure parmi les journalistes en vue qui ont exprimé le plus bruyamment leur aversion à l’égard du mouvement. Au risque de faire précisément ce que reproche l’élite journalistique aux gilets jaunes : relayer des fausses informations – des « fake news ».

Dès les débuts du mouvement des gilets jaunes, le correspondant de Libération à Bruxelles n’a pas manqué une occasion de faire connaître, via Twitter, l’étendue de son mépris à l’égard du mouvement des gilets jaunes. Ces derniers sont d’abord qualifiés de « beaufs », voire de « beaufs d’extrême-droite »… (...)

Dans ce florilège loin d’être exhaustif, notons cet exemple subtil de critique des médias, accusés d’avoir « répercuté le moindre rot jaune » (...)

La furia du correspondant de Libération est telle que la rubrique Checknews, sur le site du quotidien, y revient en précisant que la rédaction n’est pas en accord avec ses propos.

Dans ses saillies contre le mouvement des gilets jaunes, Jean Quatremer raille à plusieurs reprises les fausses informations qui circulent sur les pages Facebook des gilets jaunes. Pourtant cela ne l’a pas empêché de se faire, lui-même, le relais de fausses informations (...)

les exemples de « fausses nouvelles » citées par Jean Quatremer sont néanmoins significatifs d’un travers fréquent dans l’élite journalistique. Ceux-là même qui sont prompts à dénoncer les abus qu’ils associent à l’usage des réseaux sociaux par la masse des profanes (non-journalistes) en arrivent à oublier qu’ils sont eux-mêmes les victimes de biais de confirmation ; privilégiant les informations qui confirment leurs idées préconçues (voire leur mépris de classe), qu’importe leur véracité et au mépris de toute déontologie.