
Alors que le pays connaît un chômage massif et que les emplois sont rares, des affichettes dans les centres commerciaux autour de Kampala proposent des emplois bien payés ou des études à l’étranger.
Il est impossible de dire combien d’Ougandaises ont été victimes de ce trafic, mais les responsables estiment que 600 d’entre elles sont contraintes à se prostituer rien qu’en Malaisie, un pays où elles peuvent entrer sans visa.
Au cours d’un récent séjour à Kampala, Hajah Noraihan, consule honoraire d’Ouganda en Malaisie, a montré une série de photos terrifiantes quant au sort des filles qui refusent la prostitution (...)
Depuis peu, des responsables de l’immigration, de la police ou de la présidence se rencontrent à ce sujet et un groupe de députés demande à aller enquêter en Malaisie.
Mais ils font face à des réseaux de trafiquants très bien organisés, estime Asan Kasingye, directeur du bureau d’Interpol à Kampala.
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