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L’ALIENATION DANS LE TRAVAIL
Article mis en ligne le 23 février 2012
dernière modification le 21 février 2012

C’est le capitalisme industriel qui donne naissance à la conception moderne du travail. Avec le marché et le salariat, tous les travaux effectués doivent être comparés : le travail n’est plus seulement perçu comme une valeur d’usage, mais aussi comme une valeur d’échange.

Ce processus se généralise dans nos sociétés ou le terme travail s’applique à d’autres activités que celles pour lesquels il était à l’origine réservé.

Marx rejette l’idée que l’humanité serait condamné à vivre « a la sueur de son front » dans des conditions d’aliénation jusqu’au terme de sa vie sur terre. L’aliénation au travail est seulement le résultat de forme d’organisation particulière : l’humanité peut se libérer, son travail peut-être libéré.

Ces conditions sont liées à la société capitaliste actuelle. Les salariés n’ont pas la liberté d’accès aux moyens de production et de subsistance fondamentaux, ils sont forcés pour vivre de vendre leur force de travail. Tout le temps vendu à l’employeur n’appartient plus au salarié. C’est l’employeur qui règne en maitre, qui dicte ce qui est produit, quand, comment et ou cela est produit.

Plus la productivité augmente, plus le temps de travail diminue et plus le contrôle de l’employeur se fera strict. Le patron veut contrôler chaque seconde passé à son service. Les produits du travail n’appartient pas à celui qui les produit, mais son la propriété de l’employeur. De plus, les produits fabriqués peuvent se retourner contre le salarié : des machines qui détruisent les emplois ou qui contraint le travailleur d’adapter le rythme de sa vie et de son travail à leur fonctionnement. Cette aliénation tend à transformer les relations entre les êtres humains en relation entre les choses (...)

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