
Mylène Palisse, élue CGT insertion probation, avait été sanctionnée disciplinairement par le ministère de la Justice d’une exclusion de 7 jours avec sursis pour son expression dans un article intitulé « Cochez la case djihadiste » dans le journal l’Humanité le 13 avril 2016.
Face à cette atteinte intolérable à la liberté d’expression et aux libertés syndicales mais aussi face à l’omerta dans l’administration pénitentiaire, nos organisations ont exprimé leur solidarité et leur attachement à ces droits fondamentaux.
Une mobilisation des personnels, d’organisations et associations ainsi que de personnalités du monde syndical, associatif, politique et culturel et la défense déterminée de son avocat et de la CGT, auront largement contribué à une moindre sanction qui pour autant restait inacceptable (cf sur le site :
HTTP ://WWW.CGTSPIP.ORG/LIBERTE-EXPRESSION-SOUTIEN-MYLENE-PALISSE-NOUS-EXIGEONS-LARRET-IMMEDIAT-DES-POURSUITES-DISCIPLINAIRES/ )
Malgré nos multiples sollicitations unitaires, le ministère de la justice n’aura cependant jamais abrogé cette sanction.
La bataille s’est poursuivie sur le plan juridique : le recours contre cette décision a fait l’objet d’une décision paradoxale du tribunal administratif de Pau le 29 juin dernier.
En maintenant la sanction, sur la base du seul grief, fallacieux, d’atteinte à la discrétion professionnelle, le tribunal administratif vient au secours d’une administration dont il condamne pourtant sévèrement les arguments. (...)