
À la suite du jugement belge exigeant de Facebook qu’il mette fin au pistage des internautes, cinq autorités de protection de la vie privée demandent au réseau social d’appliquer les conséquences du verdict sur l’ensemble de l’Union européenne.
Dans son bras de fer contre Facebook, qui est accusé de suivre tous les internautes à la trace, y compris ceux qui ne sont pas inscrits sur le réseau social, la commission de la protection de la vie privée belge n’est pas seule. L’institution peut en effet compter sur le soutien de quatre autres autorités européennes.
Celles-ci ont en effet publié une déclaration commune qui réclame la fin de l’ingérence du site américain dans la vie privée des internautes. (...)
les mesures que Facebook a déjà déployées pour respecter le jugement de la justice belge ont eu pour effet d’irriter la commission de la protection de la vie privée belge. En effet, au lieu de neutraliser le cookie litigieux (intitulé « datr » et que Facebook justifie au nom de la sécurité de ses membres), le réseau social a préféré bloquer l’accès aux internautes belges qui ne sont pas connectés au service.