Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du pays le 25 septembre contre le fascisme. Une mobilisation à l’appel des partis de gauche et des syndicats après la mort d’un jeune rappeur antifasciste. Pavlos Fryssas a été tué la semaine dernière dans la banlieue d’Athènes par un camionneur membre du parti d’extrême droite Aube Dorée
La pauvreté et le fascisme, comme autrefois, nous allons les combattre ! Voilà ce que l’on pouvait entendre, entre autres, dans le cortège. Les manifestants ne sont pas convaincus des premières réponses apportées par les autorités.
Takis Yannopoulos, membre du collectif « zone antinazie » déclare : « Aujourd’hui nous sommes descendus dans la rue pour dire : ça suffit comme ça avec Aube Dorée ! Nous exigeons la fermeture de tous ses bureaux, dans chaque ville, dans chaque village. Qu’ils aillent vraiment en prison, et pas seulement ceux qui sont directement impliqués : l’ensemble de l’organisation doit être condamnée. Nous ne croyons pas non plus au nettoyage de la police que le gouvernement a annoncé – la police, depuis des années, fait copain-copain avec Aube Dorée et collabore avec elle ! Le fait que, symboliquement, quelques policiers ont été écartés, pour nous cela ne veut rien dire ». (...)