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Histoire et Société
La faillite de la retraite par capitalisation aux USA ? Il manque 560 milliards de dollars
Article mis en ligne le 30 décembre 2019

Malgré un régime de retraite par répartition qui n’est plus menacée grâce aux réformes passées (Nous sommes en quasi-équilibre budgétaire à long terme), le gouvernement semble vouloir s’acharner à réformer le régime actuel afin de prendre le contrôle sur une baisse future encore plus prononcée. Aux USA, Selon Bloomberg, alors même que les marchés financiers sont au plus haut historique, c’est à dire que les valorisations des comptes de retraite par capitalisation doivent être au plus haut, à la fin 2018, il y a 560 milliards de dollars d’engagements de retraite sous-financés, qu’en sera-t-il quand les marchés financiers baisseront ? Dans un monde où le rendement n’existe plus, dominé par les taux d’intérêt négatifs, comment peut ont encore croire que la capitalisation est un régime de retraite viable ! La retraite par répartition est au contraire un régime parfaitement adapté… Voilà ce que dit cet article d’une société d’investissement (note de Danielle Bleitrach).

(...) Aux USA, Selon Bloomberg, alors même que les marchés financiers sont au plus haut historique, c’est à dire que les valorisations des comptes de retraite par capitalisation doivent être au plus haut, à la fin 2018, il y a 560 milliards de dollars d’engagements de retraite sous-financés :

22,4 milliards de dollars de GE représentent le déficit le plus important.General Electric va même suspendre la retraite par capitalisation de 20 000 de ses salariés ;
Boeing 2e déficit de retraite de 15,3 milliards de dollars ;
Exxon 3e de 12,9 milliards de dollars ;
Lockheed 4e de 12,5 milliards de dollars ;
GM 5ème de 11,5 milliards de dollars ; (...)

En Allemagne, ce sont 120 milliards de sous-engagement qui sont à déplorer :

VolksWagen € 33 milliards représentent le déficit le plus important.
2e Siemens avec € 8,9 milliards de déficit de retraite,
Allianz avec € 8,9 milliards,
Bayer avec € 8,4 milliards,
BASF € 7,4 milliards (...)

La question est alors de s’inquiéter sur le sort de la retraite par capitalisation, demain, lorsque les marchés financiers ne seront plus à leur plus haut historique.
Dans un monde ou le rendement n’existe plus, dominé par les taux d’intérêt négatifs comment peut ont encore croire que la capitalisation est un régime de retraite viable ! La retraite par répartition est au contraire un régime parfaitement adapté. (cf »L’avenir de la retraite n’est pas la capitalisation.

Il faut sauver la retraite par répartition.