
Cette réforme qui visait à influer sur les comportements des chômeurs comme des employeurs s’est transformée en un plan budgétaire destiné à faire des économies.
Lors de sa campagne en 2017, Emmanuel Macron avait fait quatre promesses aux Français en matière d’assurance-chômage : ouvrir un droit à indemnisation aux démissionnaires ; étendre la protection aux artisans, commerçants, professions libérales, entrepreneurs et agriculteurs ; instaurer un bonus-malus sur les cotisations patronales pour limiter le recours aux contrats courts ; et remettre à l’endroit les finances de l’Unedic, l’organisme qui gère le régime.
Après la présentation par le gouvernement de la réforme dont les décrets d’application doivent être publiés à la fin du mois, force est de constater que le compte n’y est pas.
Et si le chef de l’État donne au final l’impression qu’il a bien respecté ses engagements, la réalité est - comme sa pensée - plus complexe. (...)