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Futura Sciences
La hausse des séismes en Oklahoma serait due à l’activité pétrolière
Article mis en ligne le 2 juillet 2015
dernière modification le 29 juin 2015

Si la région états-unienne n’est pas connue pour ses tremblements de terre, l’Oklahoma recense cependant une hausse de secousses ces dernières années. Ces événements sismiques seraient provoqués par les eaux usées provenant de l’extraction de pétrole et de gaz. Ces eaux sont en effet réinjectées par la suite dans le sous-sol géologique.

Du 17 au 24 juin, plus d’une trentaine de secousses d’une magnitude égale ou supérieure à 3 ont été enregistrées, selon l’institut géologique de l’Oklahoma. Au cours des cinq dernières années, le taux de petits épisodes sismiques a crû d’environ 200 fois dans certaines parties de l’État. Ce dernier étant peu connu pour être une région sismique, l’institut d’études géologiques des États-Unis (US Geological Survey) a pour autant diffusé en mai dernier un avertissement sur l’augmentation significative de risque de tremblement de terre destructeur.

L’origine des séismes en question pourrait s’expliquer par la réinjection, à plus de 2.000 mètres de profondeur via des puits verticaux, d’eaux usées salées — un résidu des processus d’extraction industrielle de gaz et de pétrole.

Pour tester cette hypothèse, des chercheurs ont étudié trois zones de forte activité sismique, près des villes de Cherokee, Perry et Jones, qui représentent 27 % de la superficie utilisée pour l’élimination des eaux usées salées et qui concentrent 70 % des secousses de l’État. Leurs résultats montrent que les augmentations de sismicité sont corrélées à une hausse de 5 à 10 des quantités d’eaux usées salées réinjectées dans les profondeurs sédimentaires. A contrario, les zones adjacentes où peu d’eaux usées salées ont été réintroduites ont connu relativement peu de séismes récents. (...)

bien que la plupart des récents tremblements de terre n’aient pas représenté un réel danger pour le public, la possibilité de déclencher des séismes destructeurs sur ces failles potentiellement actives ne peut être écartée. (...)