
Le biomimétisme, défini par Janine Benyus en 1997, auteur du livre : « Biomimétisme : quand la nature inspire des innovations durables », sorti en 2010, est une démarche d’innovation, qui propose d’adapter des principes et stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services de manière durable.
Au cœur de ce concept, c’est bien l’imitation qui prime : « le principe du biomimétisme est d’étudier les œuvres de la nature (…) puis de reproduire ces schémas et procédés de fabrication pour résoudre un certain nombre de nos problèmes quotidiens. »
Dans son ouvrage, Janine Benyus rappelle les principales forces de la nature : La nature fonctionne à l’énergie solaire, la nature n’utilise que l’énergie dont elle a besoin, la nature adapte la forme à la fonction, la nature recycle tout, la nature récompense la coopération, la nature parie sur la diversité, la nature valorise l’expertise locale, la nature limite les excès de l’intérieur, la nature transforme les limites en opportunités. Des grands principes qui soulignent bien la richesse de la faune et de la flore et qui invitent à de nouvelles solutions. (...)
C’est à partir de l’observation de certaines propriétés de la pomme de pin – qui sait s’adapter aux fluctuations de température – que l’entreprise suisse Schoeller a élaboré un textile isolant thermique qui est déjà sur le marché avec des applications dans le monde du sport. Le Velcro tire son principe des minuscules crochets présents sur le fruit de bardane. Certains types d’éco-habitat reprennent les principes des termitières (...)
l’entreprise canadienne WhalePower, développe des éoliennes qui reproduisent les cannelures des baleines (...)